Le 16 février, Maurice Vander a rejoint le firmament du jazz
Le pianiste et compositeur de jazz Maurice Vander s’est éteint à Paris le 16 février à l’âge de 87 ans. Son swing incomparable l’avait fait connaître et apprécié dans les milieux du jazz parisien de l’après-guerre et aussi à l’international. Durant 40 ans il a été le pianiste de Claude Nougaro.
Après avoir étudié le piano et l’accordéon le petit Maurice Vandershuer qui prendra plus tard le nom de Maurice Vander choisit le piano après avoir découvert, grâce à son frère, la musique de jazz via la musique américaine que diffusait Hugues Panassié à la radio. On peut dire qu’il tombe ainsi dans le bop.
Dans les années 1950, il fréquente les clubs parisiens et s’impose rapidement comme l’un des grands pianistes de jazz de son époque. Il accompagne au piano des chanteurs comme Boris Vian, Sacha Distel, Henri Salvador, et aussi de grands musiciens de jazz comme le saxophoniste ténor américain Don Byas, Le pianiste et compositeur Michel Legrand, le violoniste Stéphane Grappelli et le guitariste Django Reinhardt.
En 1959 à Paris il enregistre « Jazz At The Blue Note » avec le contrebassiste Pierre Michelot et le célèbre batteur be-bop Kenny Clarke
Il croise la route de Chet Baker, de Stan Getz, de Quincy Jones et son nom s’impose dans le milieu du jazz international.
Au début des années 1960 sa rencontre avec le chanteur Claude Nougaro donne une autre orientation à sa carrière .Il devient son pianiste attitré et commence avec lui une aventure de plus de 40 ans. Il l’accompagne sur scène et arrange plusieurs de ses grands succès comme Le coq et la pendule, La pluie fait des claquettes et Armstrong.
Durant les dernières années de sa vie il a sillonné les routes de France et rendu hommage à Nougaro avec le spectacle » Ils se la jouent Nougaro »
Maurice Vander a aussi collaboré à de nombreuses musiques de films comme « Les Valseuses » de Bertrand Blier, « Nous irons tous au paradis » d’Yves Robert, « Mille milliards de dollars » d’Henri Verneuil, « Milou en mai » de Louis Malle, « Tenue correcte exigée » de Philippe Lioret.
Il était le père de Christian Vander, le leader du groupe de rock progressif Magma, et de l’organiste de jazz Laurent Vander.
On garde le souvenir de son swing incomparable et on imagine qu’il accompagne ailleurs ses vieux compagnons Claude Nougaro et Eddy Louiss. Il nous reste les disques et les souvenirs
Tom Bourgeois signe « Lili »
Avec « Lili », Tom Bourgeois rend un hommage sensible et poétique à la compositrice Lili Boulanger. A la tête de son quartet, et avec ses invités, Vincent Courtois et Veronika Harcsa, le clarinettiste, saxophoniste et compositeur tisse des instants musicaux chargés d’émotion et de lyrisme L’album distille un jazz de chambre, véritable délice de délicatesse et de douceur.
« African Rhapsody » de Leïla Olivesi
Avec son nouvel album « African Rhapsody », la pianiste Leïla Olivesi rend un hommage solaire à l’Afrique de ses origines. Cet opus confirme les talents de la compositrice. Un puissant chant d’amour inspiré par les plus grandes pages de la poésie de la négritude (Senghor, Césaire). Un monde imaginaire comme un voyage lyrique et coloré.Avec son nouvel album « African Rhapsody », la pianiste Leïla Olivesi rend un hommage solaire à l’Afrique de ses origines. Cet opus confirme les talents de la compositrice. Un puissant chant d’amour inspiré par les plus grandes pages de la poésie de la négritude (Senghor, Césaire). Un monde imaginaire comme un voyage lyrique et coloré.
« Songbook », le premier album vocal de Kenny Barron
Alliance entre tradition et modernité Le pianiste Kenny Barron signe « Songbook », son tout premier album entièrement vocal. Entouré du contrebassiste Kiyoshi Kitagawa et du batteur Johnathan Blake, le grand maître du piano mobilise un casting vocal impressionnant...