Le nouveau son acoustique du trio
Le David Chevallier trio propose un répertoire entièrement original. Entouré de Sébastien Boisseau et Christophe Lavergne, le leader troque la guitare électrique contre les guitares acoustiques et le banjo. Un son de trio inédit et fort plaisant.
Après le magnifique « Standards & Avatars » de 2015 à l’énergie plutôt rock, le David Chevallier trio, né en 2013 lors de l’Europa Jazz Festival, revient le 22 septembre 2017 avec un tout autre idiome sur « Second Life » (Cristal Records/Sony Music Entertainment). Le contrebassiste Sébastien Boisseau et le batteur Christophe Lavergne se retrouvent autour du guitariste qui abandonne l’électrique et choisit de s’exprimer sur guitares acoustiques et banjo.
« Second Life », le trio composé de David Chevallier, Sébastien Boisseau et Christophe Lavergne propose une musique acoustique performante. Les sonorités évoquent celles des musiques folk américaines mais guitares et banjo dessinent avec subtilité un paysage très personnel.
Sur scène le guitariste David Chevallier utilise un ordinateur pour augmenter la présence sonore de ses instruments ce qui lui fait dire qu’il s’agit d’un trio augmenté, mais on lui fait confiance pour un usage délicat de l’électronique.
Le toucher clair et précis du guitariste est servi par l’accompagnement fluide et souple que prodiguent contrebassiste et batteur. Les dix titres font alterner les ambiances. Entre improvisation et écriture sophistiquée, on se laisser porter d’un univers à un autre.
Un petit tour allusif du côté du Brésil avec Choro qui danse et tourne jusqu’à l’ivresse. Sans oublier une pièce qui trompe son monde avec son titre Naïf en faisant coexister une mélodie décalée sur un motif harmonique que n’aurait pas renié un certain Monk. Quant à Simple, on ne se laisse pas non plus abuser par la base harmonique assez simple sur laquelle le guitariste élabore un motif mélodique inspiré par une pièce de Michael Formanek. Double annonce par contre la couleur, une guitare à deux fois six cordes et une batterie qui double la pulsation de l’écriture.
On surfe sur le dynamique Tricky servi par la technique performante du guitariste. Plus loin et sans hésitation le trio passe du 6/8 au 12/8 et enchaîne Dodici avec Six. Les dix minutes de Patience permettent aux musiciens de vraiment développer leur expression et cela comble d’aise l’auditeur.
Sur « Second Life » coexistent sophistication et subtilité, tension et détente. Une rêverie inventive aux ambiances dépaysantes.
Rendez-vous le 18 novembre 2017 à Paris au Sunset pour le concert de sortie de l’album « Second Life ». Pour en savoir plus sur les autres dates de la tournée du David Chevallier Trio, rien de mieux que la consultation de son site.

Jazz Campus en Clunisois 2025 – Trio ETE
Pour la cinquième et dernière soirée au Théâtre les Arts de Cluny, le superbe Jazz Campus en Clunisois 2025 invite Andy Emler à la tête de son trio ETE. Pour son nouveau projet, « There is another way », le pianiste et compositeur réunit autour de lui le contrebassiste Claude Tchamitchian et le batteur Éric Échampard. Trois complices inspirés au service d’un univers musical en expansion. Trois musiciens inspirés, une musique en expansion.

Jazz Campus en Clunisois 2025 – Francesca Han – Lisa Cat-Berro
Pour son cinquième soir sur la scène du Théâtre les Arts de Cluny, c’est un double plateau que propose Jazz Campus en Clunisois 2025. Après le concert solo de la pianiste coréenne Francesca Han, la saxophoniste Lisa Cat‐Berro, à la tête de son quintet, présente son programme « Good Days‐Bad days ». Une soirée en deux temps où le tumulte succède à l’élégance.

Jazz Campus en Clunisois 2025 – Six Migrant Pieces
Pour sa cinquième soirée au Théâtre Les Arts de Cluny, Jazz Campus en Clunisois accueille le projet de Christophe Monniot, Six Migrant Pieces. Entouré de cinq musiciens et de Sylvie Gasteau, le compositeur et saxophoniste présente une ode à l’humanité et la bienveillance. Chaque membre du groupe a une histoire personnelle inscrite dans la migration. Véritable manifeste poético-politico-musical, le programme de la soirée résonne avec l’actualité et engage au respect de la différence. Un grand moment du festival… la fièvre monte à « Cluny City » !