Pierre de Bethmann Trio, une parenthèse lumineuse
Le 07 juillet le trio de Pierre de Bethmann se produit à Cybèle. Aux côtés du pianiste, le batteur Tony Rabeson et le contrebassiste Sylvain Romano. Au programme du set, des standards revisités par ce pianiste toujours inspiré.
Pour le plus grand plaisir du public, Pierre de Bethmann retrouve le clavier du piano après avoir assumé la position de président du jury durant les 3 jours du Tremplin RéZZo Focal Jazz à Vienne. Parallèlement à son projet Illium qui n’a cessé d’évoluer et à toutes ses activités de sideman, ce pianiste de renom renoue avec la tradition du trio qu’il avait déjà exploré avec Prysm de 1994 à 2001. Depuis 2012 avec Sylvain Romano et Tony Rabeson, Pierre de Bethmann explore en trio acoustique les standards du jazz auxquels il insuffle sérénité et swing. L’album « Essais/Volume 1 » sorti en 2015 témoigne de leur art musical.
Sur scène, les trois compagnons fonctionnent dans une osmose parfaite. Les regards se croisent, les sourires fusent. La musique du trio respire. Avec discrétion, le batteur Tony Rabeson assure une pulsation sereine mais ferme. Avec précision et souplesse, le contrebassiste Sylvain Romano incarne une sorte de force tranquille. Au piano, Pierre de Bethmann développe son art avec brio. Sensibilité, harmonisation impressionniste et sens de la mélodie.
C’est une version moderne que le trio donne du morceau de Tony Murena et Joseph Colombo, Indifférence. Le thème conserve son charme et sa nostalgie. Après un poignant Chant des Marais, l’atmosphère prend des teintes monkiennes sur Thelonious puis se teinte de classicisme sur une ballade interprétée avec délicatesse. Le public attentif savoure cet instant hors du temps et du tumulte.
Sur la scène de Cybèle, lumière et mélodie habitent la musique du Pierre de Bethmann Trio
« La Dolce Vita » selon Stefano Di Battista
Trois ans après « Morricone Stories » dédié à Ennio Morricone, le saxophoniste italien Stefano Di Battista est de retour avec « La Dolce Vita », un nouveau projet ancré dans la culture populaire de son pays. En quintet, il fait résonner sous un nouveau jour douze chansons italiennes emblématiques de l’âge d’or de l’Italie. L’album navigue entre ferveur et nostalgie.
« Mères Océans » de Christophe Panzani
Christophe Panzani présente son nouveau projet, « Mères Océans ». Le saxophoniste présente une musique intime où alternent douceur et puissance, acoustique et électronique. Les émotions subtiles sont portées par des mélodies de rêve. Un poème musical intimé dédié à sa mère disparue.
Jazz à Vienne 2024 – La programmation
Pour sa 43ème édition, du 27 juin au 12 juillet 2024 avec une soirée supplémentaire le 16 juillet, le festival, Jazz à Vienne propose 16 jours de concerts. Le célèbre les 20 ans de la disparition de Claude Nougaro, avec « NewʼGaro », une création hommage, en collaboration avec d’autres festivals. Vingt-huit nationalités seront présentes avec un focus européen sur la Suisse et Stracho Temelkovski en artiste associé. Pour plus de la moitié des artistes le Théâtre Antique constituera une première. Une programmation ouverte à tous les publics… à découvrir avec gourmandise.