La neuvième planète du saxophoniste
Le 15 septembre 2017, le saxophoniste Pierrick Pédron revient avec un neuvième album. Ce nouveau projet, « Unknown », voit son retour au quartet acoustique. Le propos musical de l’altiste demeure passionnant et stimulant.
Depuis « Cherokee » en 2001, le saxophoniste alto Pierrick Pédron n’a cessé de questionner sa musique et de la remettre sur le métier. Avec « Omry » en 2009, « Cheerleaders » en 2011, puis « Kubic’s Monk » en 2012 et « Kubic’s Cure » en 2014, il y a eu « AnD the » en 2016. Les esthétiques se suivent et ne se ressemblent pas, comme si le musicien cultivait le goût des contrastes et des ruptures. Du Monk sans piano, du jazz qui flirte avec la pop, le rock et le funk les plus débridés.
Chaque nouvel opus de ce musicien en perpétuelle recherche constitue en soi une surprise. Pourtant, au-delà des formes qui varient, sa musique possède un ancrage, sa poésie qui réside soit dans l’écriture des thèmes soit dans les ambiances proposées sans cesse renouvelées. Comme la poésie, sa musique libère l’oreille des frontières formelles et ouvre de nouveaux territoires. Chaque album, chaque titre dépayse l’oreille et stimule l’écoute
Il en va de même pour ce nouvel opus, « Unknown » (Crescendo/Caroline) annoncé pour le 15 septembre 2017. Pour ce neuvième album, le saxophoniste alto Pierrick Pedron propose un tout nouveau répertoire avec huit compositions et une reprise, Val André gravé sur « Omry ».
A ses côtés on retrouve son vieux compagnon le contrebassiste Thomas Bramerie, le célèbre batteur New–Yorkais Greg Hutchinson et un jeune pianiste français de 25 ans, Carl-Henri Morisset brillamment diplômé du CNSM.
Il convient enfin de préciser que le quartet compte un cinquième membre en la personne de Laurent de Wilde qui assure la direction artistique de l’album.
Dans une chronique prochaine, on se propose de sauter dans l’inconnu pour découvrir « Unknown » qui va très vite se faire connaître et être reconnu. Des mélodies, de la générosité, de l’énergie, de l’émotion… l’empreinte unique de Pierrick Pedron.

Jazz Campus en Clunisois 2025 – Trio ETE
Pour la cinquième et dernière soirée au Théâtre les Arts de Cluny, le superbe Jazz Campus en Clunisois 2025 invite Andy Emler à la tête de son trio ETE. Pour son nouveau projet, « There is another way », le pianiste et compositeur réunit autour de lui le contrebassiste Claude Tchamitchian et le batteur Éric Échampard. Trois complices inspirés au service d’un univers musical en expansion. Trois musiciens inspirés, une musique en expansion.

Jazz Campus en Clunisois 2025 – Francesca Han – Lisa Cat-Berro
Pour son cinquième soir sur la scène du Théâtre les Arts de Cluny, c’est un double plateau que propose Jazz Campus en Clunisois 2025. Après le concert solo de la pianiste coréenne Francesca Han, la saxophoniste Lisa Cat‐Berro, à la tête de son quintet, présente son programme « Good Days‐Bad days ». Une soirée en deux temps où le tumulte succède à l’élégance.

Jazz Campus en Clunisois 2025 – Six Migrant Pieces
Pour sa cinquième soirée au Théâtre Les Arts de Cluny, Jazz Campus en Clunisois accueille le projet de Christophe Monniot, Six Migrant Pieces. Entouré de cinq musiciens et de Sylvie Gasteau, le compositeur et saxophoniste présente une ode à l’humanité et la bienveillance. Chaque membre du groupe a une histoire personnelle inscrite dans la migration. Véritable manifeste poético-politico-musical, le programme de la soirée résonne avec l’actualité et engage au respect de la différence. Un grand moment du festival… la fièvre monte à « Cluny City » !