Un groove coloré et joyeux
L’accordéoniste Christophe Lampidecchia présente son nouvel album « French Colors » inspiré de différentes cultures musicales. Entouré de ses amis, il offre un véritable tour du monde émotionnel, explore de nouvelles sonorités et fait vibrer son instrument de ses mélodies chantantes. Il invite à le suivre dans un voyage aux riches couleurs où se côtoient musette, jazz, et bien d’autres influences. Neuf titres qui vibrent d’un groove coloré et joyeux.
De formation classique autant qu’autodidacte, Christophe Lampidecchia fait partie de la nouvelle scène française de l’accordéon. Disciple des plus grands noms de l’instrument, il signe « French Colors » (Marianne Mélodie/Socadisc), sorti le 09 février 2022. Un opus où le musicien et compositeur réunit autour de lui le batteur André Ceccarelli, le guitariste Jean Marie Ecay, le percussionniste Minino Garay, le contrebassiste Jean Philippe Viret, le bassiste Kevin Reveyrand, le pianiste Jean Pierre Como et le saxophoniste Pierre Bertrand.
Avec sa famille musicale, Christophe Lampidecchia grave un album où les émotions se succèdent au fil de neuf compositions originales aux ambiances variées… valse musette, traditions péruvienne, brésilienne, argentine, jazz, be-bop, blues.
Christophe Lampidecchia
« Les voyages, les concerts à travers le monde, la découverte de différentes cultures et les rencontres musicales inattendues m’ont inspiré pour composer cette musique. Toutes ces émotions vécues, toutes ces richesses musicales partagées et toute cette humanité que j’ai reçue en abondance m’ont guidé pour enregistrer cet album. » Christophe Lampidecchia
Musique populaire
Originaire des quartiers Nord de Marseille, Christophe Lampidecchia a baigné dans la musique dès son plus jeune âge. Son grand-père et son père jouaient de l’accordéon. A 8 ans, il débute l’instrument avec son père comme professeur. Durant son apprentissage, il côtoie les plus grands noms de l’accordéon, Marcel Azzola, Jo Privat, Louis Corchia, Armand Lassagne, Jean Corti. A neuf ans il joue Perle de cristal, Indifférence, Reine de musette, etc.. Il a fait son premier bal, en tant que « professionnel » à l’âge de 11 ans. Par ailleurs, au Conservatoire de Marseille dont il sort diplômé… en trombone, il a appris la rigueur, la technique et la maîtrise du jeu académique.
A 18 ans, il sort son premier album, « Musette au soleil » où Mazurka dans Paris révèle déjà son talent de compositeur. En 1999, il obtient la médaille d’or aux qualifications du championnat de monde d’accordéon. En 2000, il rencontre Richard Galliano lors d’un concert. C’est un déclic pour lui. Il se tourne alors vers le jazz et reçoit l’enseignement de professeurs tels que Mario Stantchev, Ivan Jullien…
Projets jazz
Après avoir fait danser les gens avec la musique populaire, Christophe Lampidecchia prend donc une nouvelle direction, comme accompagnateur et aussi comme créateur de projets au format jazz.
En 2013, Il rencontre Francis Lockwood qui lui propose d’enregistrer pour des musiques de films. Il se produit aux côtés de musiciens tels que Louis Winsberg, Thierry Eliez, Michel Alibo, Stéphane Huchard, Stéphane Edouard, Jean-Christophe Maillard, Paco Sery. Le percussionniste argentin Minino Garay l’intègre dans son groupe « Les tambours du sud ». Il est invité par la chanteuse Maurane pour un concert à Eygalières. Il est aussi l’accompagnateur du spectacle « Les années Piaf » de Françoise Bachelet et Dominique Dellepiani. La même année, il forme le « Christophe Lampidecchia Jazz Musette » avec Didier Del Aguila à la basse, Cédrick Bec à la batterie, Lionel Dandine au piano, et Michel Barrot à la trompette.
En 2015 sort « Douce Joie », un album créé en hommage à l’accordéoniste de jazz Gus Viseur sur lequel il est accompagné de Christian Escoudé, Diego Imbert et Minino Garay et qui reçoit le prix de l’académie Gus Viseur 2015. En 2017, Il participe à l’enregistrement de l’album de Minino Garay « Tunga Tunga’s Band ». Suivi d’une série de concerts en Argentine aux côtés de Minino Garay, Pierre Bertrand et le chanteur argentin Jairo. Il joue au Divino Festival International Music San Rafael-Mendoza et au Festival Internacional de Jazz de Córdoba.
En 2019, Pierre Bertrand l’invite pour une série de concerts en Lettonie aux côtés de Minino Garay, Paloma Pradal et le Latvian Radio Big Band. Le label japonais Respect Record lui produit son album » « Brise Napolitaine Brise Parisienne », un hommage à ses origines napolitaines. Christophe y est accompagné de Minino Garay, Jean Philippe Viret et Dominique Cravic. L’album reçoit le Prix Gus Viseur 2019. En 2019, le batteur de rock américain Robin DiMaggio l’invite à enregistrer Little Latin Lover, un des titres du dernier album de Don Felder American Rock ‘n’roll. Jean-Pierre Como l’a invité à jouer sur son dernier album « My Little Italy » (2020) aux côtés de André Ceccarelli, Felipe Cabrera, Minino Garay et Walter Ricci.
En 2021, Christophe Lampidecchia présente « French Colors ».
« French Colors »
Enregistré avec André Ceccarelli (batterie), Jean Marie Ecay (guitare), Minino Garay (percussion), Jean Philippe Viret (contrebasse), Jean Pierre Como (piano), Kevin Reveyrand (basse) et Pierre Bertrand (saxophone soprano), l’album « French Colors » frémit de bout en bout d’une joie infinie.
Dès la plage d’ouverture, French Colors, qui donne son nom à l’album, Christophe Lampidecchia démontre sa virtuosité et sa maitrise technique éblouissante. Sur un tempo de valse musette, il semble rendre hommage à Gus Viseur et à Marcel Azzola. Le jeu puissant et fluide de l’accordéon fait tourner la tête et génère une certaine ivresse. D’une verve inouïe, les solos de l’accordéoniste témoignent de son grand talent d’improvisateur. Changement de tempo avec Azur où accordéon, batterie et percussions mettent de la couleur sur une samba frévo. Le piano à bretelles, se glisse avec aisance dans le tourbillon de la mélodie et parsème d’énergie et de fantaisie son échange avec la guitare légère et véloce.
Escapade ensuite du côté de l’Argentine avec King Tango sur lequel l’accordéon dialogue en contrepoint avec le saxophone soprano. Avec une précision rythmique sans faille, les deux solistes enivrent et fascinent par la précision et la vélocité de leur jeu. On se laisse éblouir par les notes acrobatiques du soprano. Le titre du morceau suivant, For Marcel, annonce d’emblée la couleur, un hommage au grand Marcel Azzola. En symbiose avec la basse, le phrasé élégant de l’accordéon épouse le style de valse musette swing que les deux musiciens magnifient à la perfection.
Plus loin, sur les accords subtils de guitare, l’accordéon chargé de spleen distille la mélancolique mélodie de Vague à l’Âme. Les improvisations de la guitare et de la contrebasse illuminent le titre d’une douce tendresse. Avec Point de Vue, nouveau changement de rythme et invitation à la danse entre Brésil et Caraïbes. Après les notes piquées du solo de guitare, l’improvisation de l’accordéon fait valser la ligne musicale.
On chavire littéralement sur l’introduction de Moorea, ce boléro exposé par l’archet de la contrebasse. Décomplexé, l’accordéon croise avec souplesse couleurs et styles pour répondre à la guitare fort inspirée. La magie opère et l’on se prend à rêver. C’est une ode à la douceur que distille ensuite Céline, une ballade au climat nostalgique où le piano romantique et l’accordéon éperdu de tendresse font naître un monde imaginaire.
En conclusion, batterie et percussion, vite rejoints par l’accordéon entament Jésus de Janeiro. Ils invitent d’abord à danser le forró puis à suivre le maracatu, ce cortège de danseurs brésiliens qui déambulent dans les rues de Rio de Janeiro au moment du carnaval.
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