Festival Jazz Campus en Clunisois 2016

Festival Jazz Campus en Clunisois 2016

40 ans pour Jazz Campus en Clunisois. Ça se fête !

Pour sa quarantième édition, « Jazz Campus en Clunisois » donne rendez-vous au Jazz et aux Musiques improvisées, du 13 au 20 août. Grâce à la ténacité de Didier Levallet, ce festival aux dimensions humaines propose une vision renouvelée d’un jazz foisonnant et toujours en mouvement.

Campus-2016-AFFICHE-2-150x150« Jazz Campus en Clunisois » Des musiciens créatifs au long cours et de nouveaux venus qui sont les enchanteurs de demain font vivre une programmation attractive où alternent concerts pique-nique gratuits et soirées en salle. Sans oublier en fin de festival la restitution du travail réalisé par les stages durant les 6 ateliers proposés cette année.

« Jazz Campus en Clunisois » C’est aussi l’occasion pour les festivaliers de découvrir ou de retrouver le Clunisois. la ville de Cluny bien sûr avec tous ses attraits mais aussi Berzé le Châtel, Matour, Dompierre les Ormes et les paysages verdoyants de la Bourgogne du Sud.

« Jazz Campus en Clunisois« . 7 jours, 6 lieux différents, 11 groupes de musiciens composés de 49 artistes de renommée internationale. Le programme de la semaine est alléchant.

1511637_605825036158931_1305750752_nLe samedi 13 août à 21h, c’est dans le parc de la Maison des Patrimoines de Matour qu’on a rendez-vous avec le duo de Raphaël Schwab (contrebasse) & Julien Soro (/saxophone alto). Les deux complices proposent un jazz tout en poésie, humour, lyrisme. Concert gratuit.

Le lundi 15 août à 21h, direction Dompierre les Ormes pour écouter Busking, un autre duo d’improvisateurs : la contrebassiste Busking-©-Eric-Legret-1-150x150Hélène Labarrière et le guitariste Hasse Poulsen. Leur nouvelle aventure explore  « la chanson sans les mots ». La chanson, souvenir d’enfance au pays des rêves, des perles de la variété française, des trésors du mythe américain. Les cordes de ces deux explorateurs se frottent et s’emmêlent, pour encore plus d’intimité, de partage, avec jubilation et profondeur. Tout un programme à découvrir pour les oreilles curieuses.

Le mardi 16 août à 21h, on retrouve le Théâtre les Arts de Cluny pour une soirée en deux parties.

D’abord Spring Roll avec Sylvaine Hélary (flûte traversière, voix), Antonin Rayon (piano), Hugues Mayot (sax), clarinette et Sylvain Lemêtre (vibraphone, percussions). Un programme instrumental intitulé « Printemps » s’appuyant souvent sur des textes, en référence à ce qu’on a appelé le « printemps arabe », notamment en Egypte. Une musique sans peur et sans reproche comme une résonnance du présent

MOHAMED ABOZEKRY QUINTETLa seconde partie de soirée appartient à Mohamed Abozekry & Heejaz extended avec le oudiste Mohamed Abozekry, Anne-Laure Bourget (percussions), Hugo Reydet (contrebasse), Ludovic Yapoudjian (piano) et  Benoit Baud (saxophone). Une « musique univers » qui emprunte l’énergie du rock, l’improvisation du jazz et chevauche les mélodies du monde à la sensibilité orientale. A découvrir de tout urgence si ce n’est pas encore fait ou à réécouter pour apprécier de nouveau cette musique singulière et énergique.

Le mercredi 17 août à 18h45 on rejoint le Château de Berzé le Chatel pour un Stabat Mater Furiosa. Association du Théâtre et de la Musique. La musicienne Patricia Dallio, adepte de la création en musique électronique via des capteurs de mouvements, et la comédienne Catriona Smith-Morrison proposent le texte incandescent de Jean-Pierre Siméon dans une « version allégée ». On nous promet une très forte expérience.

Risser-DR-150x150Le mercredi 17 août on prend la direction de Cluny pour le Théâtre Les Arts à 21h où l’on retrouve Eve Risser et son White Desert Orchestra. La pianiste et compositrice Eve Risser dirige un ensemble de dix musiciens, composé de représentants de sa génération, celle qui marie technicité à toute épreuve, ouverture artistique tous azimuts et sens de la prise de risque. Elle nous fait parcourir les canyons américains sur les ailes d’une musique qui allie jazz, la musique classique et contemporaine. Une rêverie un peu savante et sérieuse qui surprend quelquefois. Un voyage dépaysant.

Le jeudi 18 août à 18h45 on retourne au Château de Berzé le Châtel pour un autre duo. La voix de Andreas Schaerer et la batterie de Lucas Niggli. l’idiome est moderne. Le vocaliste beat boxeur virtuose rivalise avec l’un des percussionnistes les plus inventifs de la scène européenne actuelle. Créativité et improvisation à la clef. Leur langage a de quoi surprendre.

MarcDucret_ByMaaritKytöharju_PoriJazz2010La soirée du 18 août se déroule à Cluny. A partir de 21h, la scène du Théâtre Les Arts appartient au guitariste Marc Ducret. Pour sa première venue au Festival Jazz Campus en Clunisois, le guitariste annonce la couleur… Métatonal. Marc Ducret a su marier les éléments constitutifs du rock et ceux du jazz. Son idiome est devenu une référence. En trio avec ses habituels compagnons Eric Echampard (batterie) et Bruno Chevillon (contrebasse) il invite trois vents, et pas n’importe lesquels. Rien moins que le saxophoniste Christophe Monniot, le trompettiste Fabrice Martinez et le tromboniste Samuel Blaser. La soirée promet son pesant de son.

PossibleS-quartet-DR-1-150x150A 12h30 le vendredi 19 août, invitation à un pique-nique au Haras National de Cluny pour écouter  le Possible(S) quartet. Quatre instrumentistes à vent lâchés dans la nature. On retrouve Rémi Gaudillat (trompette, bugle), Fred Roudet trompette), Loïc Bachevillier (tuba) et Laurent Vichard (clarinette). Au programme, compositions originales et improvisations élégantes. Tout est possible.

Après Coutances et le Mans, la folie de « Brotherhood Heritage » vient à Jazz Campus en Clunisois le vendredi 19 août. A 21h l’orchestre est sur la scène du Théâtre les Arts de Cluny pour une soirée plus que prometteuse.

Ce projet actuel, « Brotherhood Heritage », piloté à la demande de plusieurs festivals par le pianiste François Raulin et le contrebassiste Didier Levallet, a pour objectif de redonner à entendre la musique de La Confrérie du Souffle (Brotherhood of Breath).

© Patrick Audoux Issu d’un orchestre sud-africain multiracial, ce big band émigré en 1966 en Europe pour cause d’apartheid, est né dans les années 70 à Londres. Il a laissé une empreinte profonde dans les mémoires. Il enflamme la scène européenne du jazz, opérant une jonction explosive entre les musiques populaires d’Afrique du Sud et l’avant-garde des improvisateurs britanniques, sous la houlette du pianiste Chris Mc Gregor, jusqu’en1990.

Les musiciens réunis dans l’orchestre expriment la quintessence de plusieurs générations de jazzmen français (et un anglais qui fit partie, comme Didier Levallet, des dernières moutures de l’orchestre historique). Sont réunis sur scène : François Raulin (piano, arrangements), Didier Levallet (contrebasse, arrangements), Chris Biscoe, Raphaël Imbert, François Corneloup (saxophones), Michel Marre, Alain Vankenhove (trompette), Jean-Louis Pommier,  Mathias Mahler (trombone), Simon Goubert (batterie).

Tous partagent l’envie de renouer avec ce répertoire prenant sa source dans les très prenantes mélodies sud-africaines, et conjuguant le chant, immédiatement saisissable et porteur d’un lyrisme puissant, avec la liberté de parole de chaque interprète.Emile-Parisien-4tet-DR-150x150

Le samedi 20 août, rendez-vous pour la soirée de clôture de « Jazz Campus en Clunisois » à 21h au Théâtre les Arts de Cluny le saxophoniste Émile Parisien et son Émile Parisien Quartet. Le super doué du saxophone vient délivrer son message avec Julien Touéry (piano), Ivan Gélugne (contrebasse) et Julien Loutelier (batterie). Des virtuoses au discours charpenté et original.

« Jazz Campus en Clunissois ». Un festival fidèle à ses valeurs. …« foisonnement  de propositions, points de vue, dialogues de cultures, … pont entre des attitudes créatrices immémoriales, comme restant en nos besoins les plus ancestraux d’expression, et la nécessité d’aller de l’avant, en défrichant avec jubilation les territoires du présent et imaginant ceux en devenir…. »  Didier Levallet

« La Dolce Vita » selon Stefano Di Battista

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Trois ans après « Morricone Stories » dédié à Ennio Morricone, le saxophoniste italien Stefano Di Battista est de retour avec « La Dolce Vita », un nouveau projet ancré dans la culture populaire de son pays. En quintet, il fait résonner sous un nouveau jour douze chansons italiennes emblématiques de l’âge d’or de l’Italie. L’album navigue entre ferveur et nostalgie.

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Christophe Panzani présente son nouveau projet, « Mères Océans ». Le saxophoniste présente une musique intime où alternent douceur et puissance, acoustique et électronique. Les émotions subtiles sont portées par des mélodies de rêve. Un poème musical intimé dédié à sa mère disparue.

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Pour sa 43ème édition, du 27 juin au 12 juillet 2024 avec une soirée supplémentaire le 16 juillet, le festival, Jazz à Vienne propose 16 jours de concerts. Le célèbre les 20 ans de la disparition de Claude Nougaro, avec « NewʼGaro », une création hommage, en collaboration avec d’autres festivals. Vingt-huit nationalités seront présentes avec un focus européen sur la Suisse et Stracho Temelkovski en artiste associé. Pour plus de la moitié des artistes le Théâtre Antique constituera une première. Une programmation ouverte à tous les publics… à découvrir avec gourmandise.

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