Paolo Fresu & Omar Sosa dédient l’album « Eros » à l’Amour
Le duo Paolo Fresu et Omar Sosa se retrouve quatre ans après « Alma » pour un second album dédié à l’Amour et intitulé fort à propos « Eros ». Un disque totem en quelque sorte, un album concept enregistré avec soin.
Sur l’album « Eros » (Tuk Music/Bonsaï),
le trompettiste sarde, Paolo Fresu, et le pianiste cubain, Omar Sosa, proposent treize morceaux dont un titre fantôme gravé à la suite du douzième morceau. Les noms des morceaux évoquent les émotions de l’amour.
Paolo Fresu et Omar Sosa tournent beaucoup ensemble sur scène et cette collaboration les a conduit à mêler savamment leurs musiques durant les concerts. Tous deux affectionnent les percussions et emploient les effets électroniques qu’ils utilisent live avec beaucoup de discernement. Le disque témoigne de leur intérêt pour les effets, les boucles sonores reprises en sample et les re-recording. A partir des enregistrement faits en Italie, à Rio et à Toulouse, le mixage et la post production nous permettent de retrouver autour du duo, le violoncelliste brésilien Jaques Morelenbaum (déjà présent sur « Alma »), les cordes du Quartetto Alborada et la voix de la chanteuse Natacha Atlas sur deux titres. Elle cosigne pour sa part les textes en arabe du morceau Teardrop du groupe massive Attack, qui se transforme en Ya Habibi.
Le visuel de l’album, Lolli Pop est signé par l’artiste milanais Alessandro Gottardo a.k.a. « Shout ». IL constitue aussi la base du concept graphique du livret qui accompagne le disque. On note le sous-titre Eros écrit en grec antique.
Climats éthérés alternent avec morceaux plus rythmés. Le pianiste a composé la moitié des titres de l’album et le trompettiste trois morceaux dont Zeu’s Desires et Eros Mediterraneo aux mélodies que l’on mémorise volontiers. La reprise du titre What Lies Ahead de Peter Gabriel et de son fils Isaac bénéficie de l’intervention inspirée du violoncelliste Piero Salvatori. Une rythmique cubaine impulse un climat de gaîté savoureux au titre Why.
Malgré une esthétique soignée, et quelques titres aux mélodies remarquables, peu d’émotion affleurentt à l’écoute de cet opus. Plutôt dommage quand on célèbre l’amour. Sans doute cela est-il dû à la masse des effets électroniques qui surchargent les échanges entre Paolo Fresu et Omar Sosa .Les invités ayant enregistré à distance, ils n’ont guère pu non plus interagir avec le duo.
La publication de l’album a été précédée d’un vidéo clip illustrant le Zeus » Desires. Il a été produit par la réalisatrice italienne Marzia Lila Mete avec la participation de l’actrice Astrid Meloni, de Paolo Fresu et d’Omar Sosa.

Claude Tchamitchian présente « Vortice »
Avec son nouvel album « Vortice », le contrebassiste et compositeur, Claude Tchamitchian invite à le suivre dans une grande valse foraine colorée. Un tourbillon musical vertigineux comme un cirque imaginaire avec ses manèges, ses chevaux, ses marionnettes, ses jongleurs. L’oreille plonge dans les souvenirs d’enfance du musicien, sur une route étoilée où se téléscopent joie et nostalgie

Matteo Pastorino présente « LightSide »
Avec « LightSide », le clarinettiste Matteo Pastorino invite à un voyage musical au cœur de la lumière méditerranéenne. Le musicien propose un répertoire original conçu pour cette formation instrumentale singulière. Soutenue par le piano de Domenico Sanna et la batterie d’Armando Luongo, la clarinette basse du leader dialogue avec la basse semi-acoustique de Dario Deidda. Un album poétique, sensible et lumineux.

« Twenties » par The Hookup
Avec « Twenties », le groupe The Hookup explore l’idée d’un pont entre les années 1920 et les années 2020. Irrigué d’énergie, l’album séduit par les prestations inventives de Géraldine Laurent, François et Louis Moutin et Noé Huchard. Quatorze morceaux choisis parmi les standards des années 1920 sont réinterprétés par ces quatre musiciens français issus de générations différentes. Un pied dans le passé, un pied dans l’avenir… une belle réussite musicale.