Eric Legnini présente « Six Strings Under »

Eric Legnini présente « Six Strings Under »

Un opus réjouissant et lumineux

Avec « Six Strings Under » sorti le 06 septembre 2019, le pianiste Eric Legnini revient aux formats acoustique et instrumental. Pour cette aventure il embarque de nouveau à ses côtés le contrebassiste Thomas Bramerie et convie deux guitaristes, Hugo Lippi et Rocky Gresset. En toute liberté les cordes sonnent et s’en donnent à cœur joie.

Visuel de l'album Six Strings Under du pianiste Eric LegniniAprès une trilogie consacrée à la voix, le pianiste Eric Legnini fait un retour à la formule acoustique et instrumentale. Avec son complice contrebassiste Thomas Bramerie et les guitaristes Hugo Lippi et Rocky Gresset, le pianiste dévoile son nouvel opus « Six Strings Under » (Anteprima/Bendo Music) sorti le 06 septembre 2019.

Producteur, directeur musical et arrangeur, le pianiste belge Eric Legnini a fait sa place dans l’univers du jazz européen. Après le tryptique « Miss Soul » (Label Bleu) sorti en 2006, « Big Boogaloo » en 2007 et « Trippin » en 2009, il a consacré une trilogie où la voix était au centre propos. L’album « The Vox » (Discograph) sorti en 2011 et lauréat de la Victoire du Jazz 2011 du « Meilleur album instrumental de l’année » fait entendre le chant de Krystle Warren. Il a été suivi du CD « Sing Twice! » (Discograph) paru en 2013 avec les voix de Hugh Coltman Mamani Keita et Emy Meyer. Pour finir, le groovy « Waxx Up » (Anteprima/Musicast) sorti en 2017 où s’expriment les voix de Michelle Willis, Hugh Coltman, Yael Naïm, Charles X, Mathieu Boogaerts, Natalie Williams ou encore Anaëlle Potdevi.

Retour aux formats acoustique et instrumental

La guitare a bercé la vie d’Eric Legnini. En effet, son père était fan de Django Reinhardt et le pianiste a ferraillé avec d’autres artistes du Plat Pays qui pratiquaient aussi la six-cordes, comme Philip Catherine ou le légendaire Toots Thielemans, harmoniciste certes, mais aussi savant manieur des six-cordes. Du coup, pour Eric Legnini, pas question de perpétuer l’idée que « les pianistes et guitaristes ne font pas toujours bon ménage ».

En effet Eric Legnini célèbre la guitare sous toutes ses formes sur son nouvel opus, « Six Strings Under », dont le titre fait un clin d’oeil à la fameuse série « Six Feet Under » dont le pianiste est fan, « Six Strings Under » marque par ailleurs le retour du pianiste aux formats acoustique et instrumental qu’il avait un peu délaissés.

Deux guitares, une contrebasse et un piano

Dans la continuité des albums précédents où la voix avait toute sa part, Eric Legnini continue à converser le contrebassiste Thomas Bramerie présent à ses côtés sur ‘The Vox » et « Sing Twice! ».

Par contre il s’agit pour lui d’un premier enregistrement avec deux guitaristes qu’il apprécie. Il connait le premier, Hugo Lippi, depuis le milieu des années 90, à l’époque des légendaires Nuits Blanches du Petit Opportun. « Déjà à l’époque de Big Boogaloo (2006), je l’avais invité à des concerts avec Julien Lourau et Stéphane Belmondo. C’est un musicien fantastique, j’adore sa sensibilité et sa connaissance incroyable des standards. » Le second virtuose de la six-cordes, Eric Legnini l’a rencontré il y a une quinzaine d’années. Il s’agit de Rocky Gresset, reconnu pour sa virtuosité dans le milieu des guitaristes manouches.

Paysages

Sans batterie le quartet évolue dans un cadre qui confère une grande liberté aux solistes.

Avec Thomas Bramerie et Hugo Lippi, Eric Legnini regarde du côté des standards avec le classique Stomping at the Savoy des années 30. Il honore l’esprit manouche avec Rocky Gresset, maître en la matière et invite des guitares pop à la Radiohead sur Daydreaming. Dédiée à son amie et complice brésilienne Marcia Maria disparue en 2018, La Mangueira sonne bossa et fait comme un clin d’œil à Jobim.

Eric Legnini convoque aussi les guitares afrobeat à la Fela sur Boda Boda, un titre tonique et plein d’entrain, qui donne envie d’en écouter plus encore.

Au centre de l’album le pianiste célèbre sans guitare une messe miniature dédiée aux guitares du rock anglais en reprenant le fameux titre dde David Bowie Space Oddity, qu’il joue avec la contrebasse.

Un superbe moment de jazz avec onze titres à savourer avec gourmandise.

Les propos chaleureux de « Six Strings Under » coulent avec musicalité dans un climat enjoué. Une belle alchimie règne entre les cordes du piano, des guitares et de la contrebasse. Un album ensoleillé comme un été indien qui illuminerait les sorties discographiques de l’automne 2019. Du grand Legnini !

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