Hommage à Ella Fitzgerald
The Amazing Keystone Big Band revient le 19 octobre 2018 avec « We Love Ella ». Les dix-sept musiciens de l’orchestre et la chanteuse Célia Kaméni tentent de réinventer quelques grands succès de la légendaire Ella Fitzgerald.
Après « Pierre et leLloup et le Jazz « , « Le Carnaval Jazz des Animaux » et « Django Extended » et « Monsieur Django et Lady Swing », les deux disques sur Django Reinhardt, The Amazing Keystone Big Band propose « We Love Ella » (Nome/L’Autre Distribution), un projet qui rend hommage à la chanteuse Ella Fitzgerald.
Les dix-sept musiciens et la chanteuse Célia Kaméni célèbrent en 2018 celle qui aurait eu 100 ans en 2017. Pour l’occasion les quatre directeurs musicaux ré-arrangent à leur manière les plus grands succès d’Ella Fitzgerald qui aimait lover sa voix au cœur des big bands, comme elle le fit avec celui du batteur Chick Webb, puis avec ceux de Duke Ellington et Count Basie.
Pour les adultes, les neuf titres de « We love Ella »
En cinquante-cinq minutes, The Amazing Keystone Big Band et Célia Kaméni reprennent les grands titres que la « First Lady of Swing » a fait swinguer. Sur la plupart des plages on peut écouter les chorus ébouriffants de quelques-uns des musiciens du big band et l’on aurait apprécié que les solistes s’expriment plus longtemps.
L’album ouvre avec deux titres qu’Ella FItzgerald a enregistrés avec Louis Armstrong, le rutilant A Woman is A Sometime Thing composition de Gershwin tirée de l’opéra « Porgy & Bess » et la ballade Moonlight in Vermont. Le répertoire se poursuit avec Blues in the Night suivi de Old Devil Moon pris sur un rythme latinisant où la voix de tête de la chanteuse lisse le chant qui perd en chaleur.
Pris sur un tempo très ralenti, loin de la version enregistré par Ella FItzgerald en 1961, la superbe composition de Mel Torme, Born to Be Blue, met en valeur l’intonation cajoleuse de la chanteuse servie par une soyeuse orchestration
A Tisket A Tasket prend des airs de ragtime et dépayse le morceau du côté de La Nouvelle-Orléans. Dans la voix de Célia Kaméni on retrouve quelques inflexions de la grande Ella FItzgerald que la légendaire chanteuse a enregistré en 1938 avec l’orchestre de Chick Web.
It Ain’t Necessarily So swingue même s’il manque un peu de flamboyance. Stompin’At the Savoy regarde du côté de l’esthétique West Coast et permet de savourer une prestation instrumentale bienvenue avant que la voix ne se retrouve au centre de l’attention sur Bess’ Scat, le dernier titre de l’album. Un scat bien maîtrisé de Célia Kaméni qu’accompagnent piano, contrebasse et batterie ensuite rejoints par le big band étincelant.
Pour les enfants… « La voix d’Ella »
The Amazing Keystone Big Band n’oublie pas les plus jeunes avec l’album « La voix d’Ella », un conte musical joyeux et ludique. L’histoire est écrite par Philippe Lechermeier, illustrée par Amanda Minazio et racontée par Vincent Dedienne.
Célia Kaméni incarne la voix de Bess. La jeune héroïne vit dans un orphelinat d’Alabama, où elle découvre un jour la voix d’or de la grande Ella Fitzgerald. Elle n’aura alors plus qu’un seul rêve… chanter comme Ella. Pas facile quand on est noire en 1953, mais les épreuves donnent du courage à Bess.
« We Love Ella » et « La voix d’Ella », deux projets discographiques qui rendent hommage à Ella Fitzgerald, cette incontournable icône du jazz… et font naître l’envie de visiter son site pour apprécier la voix unique de celle qui demeure « The First Lady of Song.
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