Clin d’œil à Jacob Karlzon et « Open Waters »

Clin d’œil à Jacob Karlzon et « Open Waters »

Voyage musical aquatique sur les « Open Waters »

En trio, le pianiste Jacob Karlzon signe « Open Waters », un album dont les neuf titres évoquent les sons de la mer. Un voyage musical comme une immersion dans un univers aquatique multiforme. La musique génère images et sensations… douceur des flots apaisés, vigueur des mers agitées. Il reste juste à se laisser flotter au fil des eaux.

couverture de l'album Open Waters de Jacob KarlzonSorti le 27 septembre 2019, l’album « Open Waters » (Warner Music) du pianiste et compositeur Jacob Karlzon entraîne la musique au fil de neuf titres de sa composition. Chaque morceau se fait l’écho de territoires aquatiques aux profils variés. Le répertoire déroule en effet des paysages sonores diversifiés qui stimulent l’imagination.

Le pianiste a enregistré « Open Waters » au Nilento Studio de Göteborg. Hormis sur le dernier titre de l’album où Jacok Karlzon s’exprime solo, le leader est accompagné de Morten Ramsbøl à la basse et de Rasmus Kihlberg à la batterie.

L’album « Open Waters » donne à découvrir des étendues d’eau à perte d’oreille. Au fil des plages on cabote sur des flots limpides, on devine le ressac énergique de l’océan, on pose le regard sur une mer d’huile et l’on ressent même la fraîcheur d’impétueuses cataractes.

Jakob Karlzon

Le pianiste a accompagné Silje Nergaard, Nils Landgren et Viktoria Tolstoy. Il a aussi partagé la scène avec Kenny Wheeler, Norma Winstone ou Billy Cobham. Il a abordé l’univers du heavy metal avec son album “More” (ACT) en 2012. Dans le récent “Now” (Warner Music) sorti en 2016, il a intégré des éléments électroniques à sa palette. Il se décrit lui-même comme un musicien alternatif.

De formation classique, le pianiste et compositeur suédois Jacob Karlzon fusionne toutes ses influences (pop, folk, électro, rock et heavy metal) et propose un jazz ouvert où l’improvisation est fondamentale. Sur « Open Waters » l’approche mélodique prévaut mais la dimension rythmique est essentielle, qu’il s’agisse de la douce respiration de la batterie de Rasmus Kihlberg ou de la force pulsatile de la basse de Morten Ramsbøl.

Les deux membres de la paire rythmique ont collaboré avec le pianiste dans de nombreux projets au fil des ans, dans des groupes parmi lesquels on peut citer celui de Viktoria Tolstoï et Human Factor. La cohésion que le trio donne à entendre sur « Open Waters » résulte à n’en pas douter d’un réelle compréhension et d’une palpable complicité musicale.

A l’issue de l’enregistrement, Jacob Karlzon a manifesté son contentement après le travail accompli avec ses compagnons : “Je suis heureux lorsqu’on interprète ma musique de cette manière. J’ai vraiment envie d’emmener mes auditeurs au bord de la mer, avant de les laisser décider dans quelle direction ils voudraient nager.”

Au fil des eaux

L’écoute des neuf plages de l’opus « Open Waters » déclenche images et sensations variées.

Dès l’ouverture de l’album, on embarque en toute sérénité sur les calmes étendues d’Open Waters.

Stimulée par la musique, l’imagination navigue ensuite sur les flots rageurs de Look what you made me do. Elle plonge ensuite dans les grottes sous-marines de Secret Rooms, se laisse asperger par les cascades rythmiques de Motion Picture, admire les vagues d’écume de Slave to Grace puis, sur Ever changing, se laisser capter par la douceur immobile d’une mer apaisée.

Vient alors le moment de palmer en douceur dans les fonds sous-marins transparents de How It Ends.

Après cette immersion bienfaisante, on remonte à la surface des eaux limpides de Panorama avant de se laisser dériver jusqu’au lagon accueillant de Note to Self qui marque la fin du voyage aquatique.

Faute d’un réel voyage sur les mers du monde, l’écoute de l’album « Open Waters » du pianiste Jacob Karlzon propose une bande-son pourvoyeuse d’un dépaysement aquatique. Il fait bon naviguer au fil des eaux musicales avec le trio qui fait alterner calme et énergie, douceur et force.

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