Un Brésil urbain et moderne
« Eco Do Futuro », le nouvel album de Da Cruz, propose une plongée au cœur de la culture brésilienne urbaine et moderne. Loin du Carnaval et des sambas emplumées, la musique explose de mille colères et d’autant de couleurs. Une musique sans cliché.
Annoncé pour le 06 octobre 2017, « Eco Do Futuro » (Boom JAH RDS/Broken Silence/L’Autre Distribution) mélange savamment Kwaito, Baile Funk Afrobeat, Dub et Hip-Hop pour former un album dans la pure tradition de la black music.
En quête de ses racines africaines la chanteuse Mariana Da Cruz convoque les favelas de Rio, les townships de Johannesburg, les studios et les clubs de Londres, l’héritage de Fela via Lagos.
Les quatorze titres du répertoire dépeignent un Brésil qui balance entre révolution et résignation. On ressent les joies, les craintes, les colères, les espérances et les désespérances. Le propos varie et on ne se lasse pas de découvrir les paysages du groupe Da Cruz.
Da Cruz est né de la rencontre entre la chanteuse pauliste Mariana Da Cruz installée en Suisse depuis 10 ans et le beat-maker helvète Ane H, ancien membre des « Swamp Terroristes », pionniers suisses de l’électro-indus. Après déjà quatre albums entre 2007 et 2014 dont trois auto produits, Da Cruz a conquis les scènes mondiales, de São Paulo à Londres en passant par Montréal et Montreux.
Héritière de la Musique Populaire Brésilienne, d’Elis Regina à Ed Motta, Mariana Da Cruz dynamise toutes les plages de l’album. Loin des clichés habituels d’un Brésil réduit à ses carnavals et ses sambas de rues, la chanteuse survoltée se fait le porte-parole de son pays pillé de toutes parts par les dominants. Elle revendique ses racines africaines et son propos musical regarde du côté du continent qui irrigue son inspiration. L’album plonge aussi ses racines dans l’univers de Ane H qui vient de la musique industrielle et de l’electronica.
Du mélange de ces deux univers se dégage un alliage singulier et enthousiasmant aux couleurs musicales sans cesse renouvelées. Outre Mariana Da Cruz et Ane H, le groupe se compose du guitariste de Berne Oliver Husmann et du batteur Pit Lee, ancien membre des « Swamp Terroristes ». La section cuivre réunit le saxophoniste Daniel Durrer et le trompettiste NIcklaus Hürny. Le guitariste Christan Sommerhalder participe aussi à l’enregistrement.
Avec Pobre Mentality, Mina Luanda, Guerreira, Centro do Mundo, Negra Sim ou Sinhá Mandou on est transporté dans des contrées où les rythmes et les couleurs donnent le ton. Impossible de résister à Nossa Maneira.
« Eco Do Futuro », une épopée électro-acoustique où la musique frémit de colère en même temps qu’elle irradie d’espoir. Des rythmes et des couleurs à en perdre la tête. Une musique inventive, loin de tous les clichés.
Rien de mieux qu’un concert pour vivre la musique de Da Cruz. Rendez-vous le 07 octobre 2017 pour la sortie de l’album « Eco Do Futuro » au FGO - Barbara à Paris.
Chocho Cannelle présente « Yo te cielo »
Un univers coloré et lumineux Le quartet de jazz Chocho Cannelle présente son premier album dont le titre « Yo te cielo » est inspiré par Frida Kahlo. Sorti le 29 septembre 2024, l’album propose un répertoire tout en nuances et en contrastes où alternent...
Laurent Coq présente « Confidences »
Le pianiste Laurent Coq propose « Confidences », son troisième album enregistré en trio piano-contrebasse-batterie. Un répertoire de huit compositions empreintes à la fois de poésie, de mélancolie et d’allégresse. Il serait dommage de se priver de ce jazz vibrant au lyrisme intense et à l’écriture singulière. Pas question donc que cette sortie se fasse sous le sceau du secret. « Confidences »… à partager largement !
Jazz Campus en Clunisois 2024 – Louis Sclavis Quintet
Pour sa septième et dernière soirée au Théâtre les Arts, le Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 affiche complet. Le compositeur, saxophoniste et clarinettiste Louis Sclavis vient en quintet présenter son projet « India ». Fusion entre son jazz toujours inventif et des réminiscences mélodiques issues en droite ligne de l’Inde. De Madras à Cluny en passant par Calcutta… les notes vagabondent.