Des graines d’espoir entre soleil et nostalgie
Le 09 février 2018, Cuarteto Tafi sort son nouvel album « Semillas ». La musique du groupe toulousain résonne encore des échos venus des terres argentines mais de plus en plus, se dessinent les frontières d’un nouveau territoire qui leur appartient en propre. Sous le soleil nait l’espoir mais demeure la mélancolie.
Avec leur troisième opus « Semillas » (Tierradentro/Inouie Distribution) sorti le 09 février 2018, Cuarteto Tafi produit une musique qui leur appartient en propre même si les réminiscences argentines sont encore très présentes.
La musique de Cuarteto Tafi ne cesse d’explorer et de créer des univers inconnus. Aujourd’hui « Semillas » s’aventure vers un nouveau monde. Les onze titres de l’album sont porteurs d’une couleur musicale rêveuse où brille l’espoir.
Les chansons mêlent des échos du passé, des bribes du présent et projettent un avenir possible dans un monde où l’espoir demeure une valeur essentielle. Les titres imaginent des lieux sans lignes ou barrières, souhaités par tous…
Voix argentine, bouzouki grec, guitare flamenca et percussions afro-latines

©Guillian-Diez
Cuarteto Tafi réunit quatre artistes aux origines différentes. Les quatre instruments qui n’étaient pourtant pas voués à se rencontrer font vraiment bon ménage et leur assemblage heureux donne une tonalité très singulière à la musique du groupe.

Cuarteto Tafi©Guillian Diez
La voix d’or de la chanteuse Léonor V. Harispe éclaire de soleil les mélodies du groupe. Originaire d’Argentine, la jeune-femme a été bercée dès sa plus tendre enfance par les musiques du folklore argentin. Le bouzouki du guitariste Ludovic Deny sort l’instrument traditionnel grec du rebetiko où il est coutumier de l’entendre.
La guitare flamenca et l‘oud de Matthieu Guenez vibrent entre les mains de ce mordu de jazz manouche et de rumba flamenca. Il s’est épris de chacarera et de zamba découvertes dans le nord-ouest de l’Argentine. Salsero dans l’âme, Frédéric Theiler fait résonner rythmes andins et sonorités afro-latines sur ses percussions, cajón, bongos et congas.
« Semillas » un album vibrant d’espoir
Cuarteto Tafi a capté la chaleur et le soleil du monde pour en inonder les onze plages de « Semillas ». On entend des réminiscences des musiques argentines mais aussi des sons qui rappellent la Grèce, un souffle venu d’Espagne et des résonances issues d’Afrique. Empreintes d’une douce mélancolie, les mélodies de « Semillas » vibrent comme de nouvelles graines porteuses d’énergie et d’espoir.
Un rendez-vous incontournable permet d’écouter Cuarteto Tafi sur scène. En effet, les quatre musiciens présentent le nouveau répertoire de « Semillas » le samedi 10 février 2018 à 21h sur la scène du Studio de l’Ermitage, dans le cadre du Festival « au Fil des Voix ».

Jazz Campus en Clunisois 2025 – Trio ETE
Pour la cinquième et dernière soirée au Théâtre les Arts de Cluny, le superbe Jazz Campus en Clunisois 2025 invite Andy Emler à la tête de son trio ETE. Pour son nouveau projet, « There is another way », le pianiste et compositeur réunit autour de lui le contrebassiste Claude Tchamitchian et le batteur Éric Échampard. Trois complices inspirés au service d’un univers musical en expansion. Trois musiciens inspirés, une musique en expansion.

Jazz Campus en Clunisois 2025 – Francesca Han – Lisa Cat-Berro
Pour son cinquième soir sur la scène du Théâtre les Arts de Cluny, c’est un double plateau que propose Jazz Campus en Clunisois 2025. Après le concert solo de la pianiste coréenne Francesca Han, la saxophoniste Lisa Cat‐Berro, à la tête de son quintet, présente son programme « Good Days‐Bad days ». Une soirée en deux temps où le tumulte succède à l’élégance.

Jazz Campus en Clunisois 2025 – Six Migrant Pieces
Pour sa cinquième soirée au Théâtre Les Arts de Cluny, Jazz Campus en Clunisois accueille le projet de Christophe Monniot, Six Migrant Pieces. Entouré de cinq musiciens et de Sylvie Gasteau, le compositeur et saxophoniste présente une ode à l’humanité et la bienveillance. Chaque membre du groupe a une histoire personnelle inscrite dans la migration. Véritable manifeste poético-politico-musical, le programme de la soirée résonne avec l’actualité et engage au respect de la différence. Un grand moment du festival… la fièvre monte à « Cluny City » !