« Quartier Latin, Jazz Club du Rhône »

« Quartier Latin, Jazz Club du Rhône »

Un nouveau club de jazz à Saint-Romain-en-Gal

Bonne nouvelle pour la région Auvergne-Rhône-Alpes que l’ouverture à Saint-Romain-en-Gal d’un nouveau club de jazz … le « Quartier Latin, Jazz Club du Rhône », inauguré le lundi 04 février 2024 lors d’un hommage à Mario Stanchev. Porté par l’association « Jazz Club du Rhône » présidée par Jean-Paul Boutellier - Fondateur du Festival Jazz à Vienne, le projet est soutenu par le département du Rhône.

C’est dans l’enceinte du Musée et sites gallo-romains de Saint-Romain-en-Gal et plus précisément dans un espace de 130 places assises sur deux niveaux, avec une superbe terrasse sur le Rhône et la ville de Vienne que se situe le « Quartier Latin, Jazz Club du Rhône ». La séance inaugurale du 04 février 2024 propose un « Hommage à Mario Stanchev » avec la participation de certains de ses anciens élèves, Olivier Truchot, Thibault Saby, Camille Thouvenot, Philippe Khoury, Wilhelm Coppey.

« Quartier Latin »

logo Quartier Latin, Jazz Club du RhôneAprès la présentation de Martine Publié (Vice-Présidente du Département du Rhône, en charge de la culture du tourisme, de l’attractivité et de la vie associative), Jean-Paul Boutellier (président de l’association Jazz Club du Rhône) précise le contexte historique et territorial qui a généré le nom de l’association « Quartier Latin », lié à l’activité principale du musée par rapport à la civilisation latine. Il insiste par ailleurs sur le fait que le jazz s’est constitué dans les clubs où les musiciens se rencontrent, les clubs qui sont des lieux de transmission comme le furent ceux du Quartier Latin de Paris à la fin de la seconde guerre mondiale. Parmi les dix membres du Conseil d’Administration du Jazz Club du Rhône figurent deux artistes, le contrebassiste Pascal Berne et le trompettiste Hervé Salamone.

Jean-Paul Boutellier & Pascal BuensozAprès avoir révélé le logo de l’association créé par Pierre Marfour, Pascal Buensoz qui présente l’association et ses objectifs :

  • Accueillir à la fois des musiciens de Jazz locaux ou régionaux comme des musiciens de Jazz dont la carrière est nationale ou internationale.
  • Participer au dynamisme éducatif et culturel de ce territoire de Vienne Condrieu en pleine expansion démographique.
  • Fédérer un nouveau public à travers la mise en place d’une dynamique associative nouvelle et inclusive.

La programmation

Dans un premier temps, « Quartier Latin » propose une programmation bimensuelle, à raison d’un concert par mois avec des musiciens locaux ou régionaux et un concert par mois avec des groupes nationaux ou internationaux, le dimanche à 18h, pour permettre au public de profiter des activités du musée en journée, dans une logique de partenariats avec d’autres clubs favorisant ainsi la mobilité des artistes internationaux dans un cadre écologiquement responsable.

De mars à juin 2024, huit concerts vont jalonner la première saison du « Quartier Latin », Jazz Club du Rhône.

En mars, deux saxophonistes de grande renommée sont invités, Steve Coleman annoncé en quintet le 17 mars 2024 et Dmitry Baevsky avec Clovis Nicolas (contrebasse) et Jason Brown (batterie) le 24 mars 2024.

En avril, le club accueille deux projets. « Black is the Colour » une création de Pascal Berne avec le pianiste François Raulin et la chanteuse Laura Tejeda, le dimanche 07 avril, et le dimanche 28 avril, la chanteuse Estelle Perrault avec le pianiste Alain Jean Marie annoncé en trio avec Gilles Naturel (contrebasse) et Philipe Soirat (batterie).

Deux autres projets sont programmés en mai. Le dimanche 12 mai se produit le Jeb Patton trio avec Giorgos Antoniou (contrebasse), Lucas Santaniello (batterie) et le dimanche 28 mai est annoncée « Ghost Jazz Project », une création du trompettiste Hervé Salamone avec Pierre Baldy-Moulinier (trombone), Pierre Dessasis (saxophone, flûte, clarinette), Vincent Périer (saxophone), Wilhelm Coppey (piano), Christophe Lincontang (contrebasse) et Charles Clayette (batterie)

En juin, les grandes formations font vibrer le « Quartier Latin ». Dimanche 02 juin, place au « Alain Dumont Jubilé » avec de nombreux musiciens de la scène régionale de jazz parmi lesquels entre autres, Alain Dumont (batterie), Michel Perez (guitare), Jean-Charles Demichel (piano), Jérome Regard (contrebasse), Rodolfe Guillard (saxophone), Armand Reynaud (piano), Christophe Gauvert (contrebasse), Hervé Salamone (trompette), Thierry Seneau (trompette). La dernière date de la saison est animée par le « Patrick Bacqueville - Bacos Hot 7 Cruisers », orchestre habitué aux croisières jazz, qui fait revivre la musique des années 40 avec Patrick Bacqueville (trombone, voix), Malo Mazurié (trompette), Essaie Cid (saxophone alto), César Pastre (piano), Nicolas Peslier (guitare), Sébastien Girardot (contrebasse) et Stéphane Roger (batterie).

Rendez-vous le 15 février 2024 pour l’ouverture de la billetterie des huit concerts programmés entre mars et juin 2024 au « Quartier Latin, Jazz Club du Rhône » (mettre lien), nouveau lieu de vie du jazz situé dans l’enceinte du Musée et sites gallo-romains de Saint-Romain-en-Gal.

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Pierre de Bethmann quartet présente « Credo »

Pierre de Bethmann quartet présente « Credo »

Groove… énergie… respiration

En 2024, Pierre de Bethmann revient avec « Credo ». En quartet, le pianiste présente la musique à laquelle il croit. Avec un répertoire constitué exclusivement de nouvelles compositions, la musique groove de bout en bout, elle respire et restitue l’énergie du groupe. Un jazz intemporel inscrit dans le passé et ouvert sur l’avenir.

Au fil des années et des albums, le pianiste et compositeur Pierre de Bethmann a varié formes musicales et formats des groupes avec lesquels il s’est produit sur les scènes françaises, européennes et internationales, solo, quartet, trio, projet « PianoForte », « Medium Ensemble », « Ilium », « Prysm », « Shifters » …

DE 1995 à 2023

Depuis 1995, il a enregistré plus de 20 albums en leader et co-leader. Il a remporté le Grand Prix Jazz de l’Académie Charles Cros 2016, les Victoires du Jazz 2008 (« Oui, » album de l’année), le Prix Django Reinhardt 2004 (Musicien Français de l’Année), le Django d’Or 1998 (« Prysm », formation de l’année) et le Premier prix du Concours de La Défense 1994.

En 2003, Pierre de Bethmann a lancé sa structure de production ALEA, devenue label en 2015 suite à son partenariat avec les distributeurs IDOL et Socadisc.

Enseignant au Département Jazz et Musiques Improvisées du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP) depuis 2008, il est par ailleurs « Artiste Steinway » depuis 2023.

« Credo » (ALEA/Socadisc) en 2024

En 2024, Pierre de Bethmann fait le choix du quartet pour enregistrer « Credo » (ALEA/Socadisc) sorti le 12 janvier 2024. Sur cet album de cinq titres, tous de sa plume, il s’entoure de David El-Malek (saxophone ténor), Simon Tailleu (contrebasse) et Antoine Paganotti (batterie).

Sur « Credo », Pierre de Bethmann célèbre la musique à laquelle il croit, avec les gens auxquels il croit.

Au fil des titres

Un groove puissant se dégage de Greens dont le thème est exposé à l’unisson par le pianiste et le saxophoniste. L’énergie circule entre eux puis Pierre de Bethmann entame un solo véloce, développe de courts motifs et des phrasés fort inventifs. David El-Malek lui répond avec une élégance souveraine et une sonorité somptueuse.

La mélodie de PFH est présentée par les deux solistes ancrés dans un jeu collectif et et d’une manière qui se rapproche du style funky. Très présent, le saxophone ténor fait preuve d’une énergie quasi « frénétique » proche de la transe puis le piano entraîne l’oreille dans des circonvolutions imprégnées d’une grâce avérée.

Pierre de Bethmann quartet présente "Credo"Dès l’introduction de Credo ergo sum on est saisi par l’originalité et l’audace des formes d’expression du quartet. Un dialogue musical très libre s’installe entre le ténor et le piano soutenu par la rythmique solide, dynamique et effervescente. Tout au long du titre, le quartet fort fusionnel propose plus qu’un credo face à l’existence, comme s’il affirmait que tout est possible, sous réserve d’y croire… je crois donc je suis.

Sur Éternel détour, Pierre de Berthmann combine piano et synthétiseur avec un sens de l’espace inouï. Son jeu énergique génère un entrain collectif. Il laisse ensuite la place au ténor de David El-Malek dont les envolées tourbillonnantes et le jeu tempétueux captivent et font chavirer l’oreille (et l’âme).

Le répertoire se termine avec Choral, une superbe méditation musicale. Le synthétiseur et le ténor proposent un voyage spirituel. Ils adressent une prière chargée d’espérance face à un monde fait d’incertitudes et de violences. Puisse l’avenir leur répondre à leur attente. Belle perspective que la musique comme gage d’espoir !

Pour écouter live le quartet de Pierre de Bethmann, rendez-vous à Paris au Sunside les vendredi 09 & samedi 10 février 2024 à 20h30.

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« Vestido de amor » de Chico César

« Vestido de amor » de Chico César

Un message de paix, d’amour et d’espoir

Figure majeure de la scène musicale brésilienne actuelle, Chico César revient avec « Vestido de amor ». Chanteur, producteur et homme de scène, il célèbre l’amour, le métissage et tous les rythmes du monde, forro, reggae, calypso, rock. Sa musique en fusion délivre un message de paix, de fraternité, d’amour, d’espoir et aussi de lutte.

visuel de l'album Vestido De Amor de Chico CésarSur son nouvel album « Vestido de amor » (Zamora Label), le chanteur Chico César, convie tous les rythmes du monde, sertão et samba, reggae et rock, cumbia et forró, rumba et boléro, morna et calypso.

Un album énergique et optimiste qui conçoit l’art musical comme un média pour approcher l’autre « avec amour et en douceur » et faire face à la rudesse du quotidien. Chico César conçoit un « monde métis où danser est toujours possible, surtout quand, au travers de la joie, passent des messages, de paix, de fraternité, mais aussi de lutte. » Il creuse le sujet du panafricanisme, du point de vue de la diaspora.

Tel un troubadour des temps modernes, le brésilien Chico César pose sa voix caressante et légèrement éraillée sur les 16 titres de « Vestido de amor », son dixième album studio. Tour à tour, griot, sambiste, troubadour et crooner, il propose une musique de fête, véritable invitation à la rencontre, à la danse, une musique joyeuse et à la fois romantique qui rêve d’un monde plus humain.

Chico César

Originaire du Nordeste brésilien, Chico César est né en 1964 à Catolé do Rocha, dans la zone semi-désertique de l’État du Paraíba dans le Sertao, il est diplômé de journalisme de l’Université Fédérale de Paraíba. Il a participé au groupe Jaguaribe Carne, de poésie d’avant-garde.

En 1991, il fait une première tournée en Allemagne où il rencontre le succès. Il quitte alors le journalisme pour se consacrer à la musique et forme le groupe Cuscuz Clã. Il commence à se produire à Sao Paulo dans la discothèque Blen Blen Club. Après un concert enregistré live en 1994 avec Lanny Gordin (guitare )et Lenine (chant), il sort en 1995 son premier album « Aos Vivos » (1995) qui obtient un grand succès et lance en quelque sorte sa carrière. La même année il publie son premier livre « Cantáteis, cantos elegíacos de amizade ». En 1996, il publie son premier album studio, « Cuscuz Clan » (chez Polygram).

En avril 2001, à Catolé do Rocha, il a créé la « Casa do Béradêro », avec cours de musique, studio d’enregistrement, pour ceux qui sont « à la frange des normalités ».

En 2009, Chico César se met à la politique et en 2010 il devient secrétaire à la culture du Paraiba, un état rural pauvre qui compte de nombreux indiens et tsiganes qui vivent dans le dénuement. Homme engagé,antiraciste et anticonformiste, il marque une pause de quelques années dans sa carrière pour diriger le Secrétariat à la Culture de l’État de Paraíba 2010 à 2014. Il est aussi Président de la fondation culturelle de João Pessoa.
En 2015 Chico César réalise « Estado de Poesia », avec uniquement de nouvelles compositions.

Après, « O amor é um ato revolucionário » (l’amour est un acte révolutionnaire) enregistré entre avril et juin 2019 et publié en septembre 2019, le 24 novembre 2023, Chico César publie « Vestido de amor » (Zamora Label)

Chico César signe paroles et musiques de l’album « O amor é um ato revolucionário » (l’amour est un acte révolutionnaire) qu’il a enregistré entre avril et juin 2019 et publié en septembre de la même année.

Le 24 novembre 2023, Chico César revient avec « Vestido de amor » (Zamora Label).

« Vestido de amor »

« Vestido de amor » (vêtu d’amour) a été composé en France, au Brésil et en Uruguay pendant la pandémie. Il s’agit du premier album de Chico César enregistré hors Brésil. réalisé en dehors de son pays. Produit par un grand connaisseur de la musique africaine, Jean Lamoot, le disque a été enregistré aux Studios Ferber à Paris.

Au programme, cumbia et forró du Nordeste du Brésil, morna du Cap-Vert et rumba zaïroise, boléro et coco du Sertao, rock, reggae et calypso.

Aux musiciens qui l’accompagnent souvent, Zé Luis Nascimento (percussions), Natalino Neto (basse) et Jean-Baptiste Soulard (guitares et claviers), le leader a intégré Albin de la Simone (voix, claviers, mélodica), Clément Petit (violoncelle), Dharil Esso (batterie), Rodriguez Vangama (guitare électrique) et le quatuor vocal Aestesis. Il a aussi invité Leonardo Montana (piano), Salif Keita (voix), Sekou Kouyaté (kora), Ray Lema (voix, piano, Fender-Rhodes) et Etienne M’Bappé (basse).

Au fil des titres

L’album ouvre avec Flor de Figo (fleur de figuier) qui chante la liberté et l’amour. Le répertoire se poursuit avec Vestido de Amor qui invite à danser et proclame que pour recevoir de l’amour, il convient d’être habillé d’amour, de manifester, l’amour, d’être prêt à le recevoir. L’amour de la musique, la musique pour approcher l’amour et le partager. Un programme réjouissant.

Composé pendant la pandémie, le chaloupé Reboliço met lui aussi l’amour au centre de son propos, celui des habitants du Nordeste qui travaillent dur et mène une vie rude mais n’omettent pas de fêter la Saint Jean et la Saint Pierre en dansant lors des festas juninas.

Après la mélancolique ballade Amorinha, le titre SobreHumano résonne de la kora de Sekou Kouyaté et du dialogue qui réunit les voix du maître malien Salif Keita et du Brésilien Chico César.

Sur un tonique rythme de ska, Bolsominions fustige les adorateurs de Bolsonaro qui était Président du Brésil à l’époque où « Vestido de amor » est sorti. Plus loin, sur Xango Forro e Ai, Ray Lema fusionne rumba et forró du Nordeste et invoque Xangô, l’orisha de la foudre et du tonnerre. Là encore le leader prône la joie de vivre et appelle à vivre ensemble par-delà les frontières.

La douce et délicieuse ballade Te Amo Amor évoque elle aussi l’amour tout autant que l’enflammé Corra Linda pris sur un rythme de reggae-pop-rock très étiré. Après le poétique Pausa, Na Balustrada résonne comme un hymne à l’amour qui se joue des années qui passent.

Changement d’ambiance avec Bonjour, Monsieur Gendarme chanté en français et sur lequel Chico César pose un regard sur la société et la distance qui existe entre les gouvernants et le peuple. Après le rapide Pisadinha qui évoque l’amour et la déchirure de la séparation, Chico César, aborde sur Dança do amor les différentes aspects de cet amour qu’il considère comme « un acte révolutionnaire » et fait rimer amour avec paix et nature.

Le répertoire continue avec Ma chérie qui envisage l’émancipation et se termine avec un appel au pardon, au calme et à la paix avec le splendide Perdão Ao Tempo.

Musical et dansant, poétique et mélodique, « Vestido de Amor » charme par ses ambiances et ses couleurs multiples… lutte…. joie… fraternité, espoir …et amour !

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« A Lovesome Thing » de Geri Allen et Kurt Rosenwinkel

« A Lovesome Thing » de Geri Allen et Kurt Rosenwinkel

Opus enchanteur et somptueux

Sorti le 24 novembre 2023 pour le 20ème anniversaire de Motéma, l’album « A Lovesome Thing » permet de savourer le concert de Geri Allen et Kurt Rosenwinkel enregistré le 05 septembre 2012 à la Philharmonie de Paris. De bout en bout, les échanges entre la pianiste et le guitariste révèlent la symbiose musicale qui les unit. Leur propos musical navigue entre virtuosité et inventivité, entre sensibilité et émotion. Un opus enchanteur et somptueux à écouter en boucle.

visuel de l'album A Lovesome Thing de Kurt rosenwinkel et Geri AllenProduit par le label Heartcore Records de Kurt Rosenwinkel et Motéma, « A Lovesome Thing » (Motema/Orchard) restitue la performance live enregistrée la seule fois où la pianiste Geri Allen et le guitariste Kurt Rosenwinkel ont joué ensemble, le 05 septembre 2012 à la Philarmonie de Paris, dans le cadre du Festival Jazz à la Villette à Paris.

L’album est dédié à la mémoire de la pianiste Geri Allen disparue en 2017.

Les artistes

Geri Allen

Originaire de Détroit, la pianiste Geri Allen (1957 - 2017) a joué et collaboré durant plus de 35 ans avec les artistes et musiciens les plus importants du jazz parmi lesquels entre autres Ornette Coleman, Ravi Coltrane, Dewey Redman, Jimmy Cobb, Charles Lloyd, Betty Carter, Jason Moran, Lizz Wright, Charlie Haden, Paul Motian, Laurie Anderson, Terri Lynn Carrington, Esperanza Spalding, Ron Carter, Tony Williams, Dianne Reeves, Joe Lovano, Angélique Kidjo, Mary Wilson et The Supremes.

Elle a commencé à l’âge de 7 ans sous la conduite du trompettiste Marcus Belgrave. Diplômée de l’Université Howard en 1979, elle rejoint l’Université de Pittsburgh, où elle se plonge dans l’ethnomusicologie sous la direction de Nathan Davis et devient plus tard directrice des études de jazz de l’Université de Pittsburgh. Elle a été la première femme et la plus jeune personne à recevoir le prestigieux Danish Jazzpar Prize.

Pianiste accomplie et pédagogue investie, Geri Allen a su s’affranchir de toutes les barrières musicales. Créative, elle a produit des musiques innovantes et avant-gardistes qui influencent encore aujourd’hui de nombreux musiciens de jazz.

Elle est décédée le 27 juin 2017, à l’âge de 60 ans.

Kurt Rosenwinkel

Depuis trois décennies, le multi-instrumentiste, compositeur et producteur, Kurt Rosenwinkel occupe une place importante parmi les musiciens avant-gardistes. Avec quinze albums en tant que leader, il représente une source d’inspiration pour de nombreux artistes. Il est aussi un sideman accompli qui a joué avec Gary Burton, Paul Motian, Joe Henderson, Brian Blade Fellowship, Mark Turner, Joshua Redman, Seamus Blake, Donald Fagen et bien d’autres encore.

Kurt Rosenwinkel ne limite pas son expression à l’univers du jazz. Il a joué avec Eric Clapton qui en 2017 est intervenu sur le titre Little Dream de l’album « Caipi » ((Heartcore Records) de Kurt Rosenwinkel.

En 2016, il a créé le label de musique indépendant Heartcore Records dans la perspective de promouvoir la nouvelle génération de musiciens. De plus il a publié une série de masterclasses en ligne à destination du public auquel il dispense des conseils en lien avec la théorie, la composition et les techniques guitaristiques.

Au fil des titres

L’album ouvre avec A Flower is a Lovesome Thing de Duke Ellington. Sur cette ballade, Geri Allen aborde le piano de manière très classique, pureté de son et toucher délicat mais non dépourvu d’énergie. La guitare charme par son phrasé mélodique et précis. Tour à tour les deux instrumentistes improvisent solo puis jouent ensemble et échangent.

Le répertoire se poursuit avec Embraceable you de George Gershwin sur des arrangements de Herbie Hancock. Le morceau commence lentement. Une sorte de télépathie musicale envoûtante règne entre les deux artistes qui semblent converser en toute intimité. L’élégance préside à chaque échange, la guitare chante pendant le solo de piano qui soutient l’expression des cordes. Un moment musical sublime.

Après des applaudissements fournis, les musiciens continuent avec Simple #2 de Kurt Rosenwinkel. La composition aux inflexions bluesy met en lumière la puissance de jeu de la pianiste qui soutient le solo et les fulgurances bebop de la guitare. Entre eux règne une entente magique, le dialogue est parfait, quand l’un stoppe, l’autre prend le relai.

Comme en recherche de sons, le guitariste introduit seul pendant plus de deux minutes la composition de Thelonious Monk, Ruby, My Dear. D’un son très clair et coulé, il explore très largement le spectre sonore, comme en recherche de timbres puis expose le thème avec sobriété. Il poursuit par de longues envolées lyriques et des phrases mélodiques portées par une sonorité plus profonde. Un solo sensible et enivrant auquel répond une improvisation énergique et raffinée de la pianiste. Inspirés, les deux improvisateurs explorent la mélodie en totale harmonie.

L’album se termine avec la composition Openhanded Reach créée par Geri Allen en hommage à Billly Taylor et jamais enregistrée avant cette session. Sur cette légère valse, l’alchimie musicale est absolue entre les deux artistes, phrasés subtils, attaques percutantes, style flamboyant, sonorité chaleureuse, les accords de l’un(e) soutiennent le chorus de l’autre, leurs idées s’enchaînent et se complètent. Avec fluidité, la musique s’écoule, comme transparente. Une magie absolue !

« A Lovesome Thing » Motema/Orchard, de Geri Allen et Kurt Rosenwinkel, un album essentiel et magique de bout en bout !

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« Summer Me, Winter Me » de Stacey Kent

« Summer Me, Winter Me » de Stacey Kent

Un sommet de raffinement et d’élégance

​La chanteuse Stacey Kent revient avec « Summer Me, Winter Me ». Disponible depuis le 10 novembre 2023, le nouvel opus de Stacey Kent charme l’oreille de bout en bout. Un album éblouissant d’élégance et de raffinement.

visuel de l'album Summer Me - Winter Me de Stacey KentAprès « I Know I Dream » (2018) et « Songs From Other Places » (2021), la chanteuse Stacey Kent est de retour avec « Summer Me, Winter Me » (Naïve).

De sa voix délicate et charmeuse, elle reprend huit standards qu’elle magnifie et propose trois compositions originales. Jamais démonstrative, elle magnifie les poésies. L’album est un véritable sommet de raffinement et d’élégance.

Le répertoire

Francophone et francophile, Stacey Kent met l’accent sur la France et Paris.

Elle reprend en effet des compositions de Michel Legrand, le titre éponyme de l’album, Summer Me, Winter Me avec des paroles de Marilyn et Alan Bergman et La Valse des Lilas, d’Antonio Carlos Jobim avec Corcovado, de Jacques Brel dont elle enregistre deux versions de Ne Me quitte pas, l’une chantée en français et l’autre, If You Go Away chantée en anglais. Elle interprète aussi Sous le ciel de Paris en version anglaise, Under Paris Skies, de Jean Wiener et Kim Gannon.

Depuis ses débuts, Stacey Kent puise régulièrement dans le répertoire des compositeurs de musiques de films, de comédies musicales et du « Great American Songbook » et c’est encore le cas pour cet album. En effet elle interprète Happy Talk, extrait de la comédie musicale « South Pacific » de Rodgers et Hammerstein et Show Me tiré de « My Fair Lady » d’Alan Jay Lerner et Frederick Loewe.

La musique des trois titres originaux de l’album est à créditer à Jim Tomlinson qui a arrangé tous les morceaux de l’album. Cliff Goldmacher a écrit les paroles de deux titres, Thinking About The Rain et A Song That Isn’t Finished Yet alors que Kazuo Ishiguro est l’auteur du troisième titre original, Postcard Lovers.

Les interprètes

Sur les onze plages de « Summer Me, Winter Me », Stacey Kent est entourée de son époux, Jim Tomlinson (saxophone ténor, flûte, flûte alto, clarinette, guitare, percussions, claviers), des pianistes Art Hirahara et Graham Harvey, des contrebassistes Tom Hubbard et Jeremy Brown, des batteurs Anthony Pinciotti et Joshua Morrison, d’Aurélie Chenille (premier violon), Claire Chabert (second violon), Fabrice Planchat (alto) et de Gabriel Planchat (violoncelle).

Au fil des titres

L’album ouvre avec la composition de Michel Legrand écrite en 1969, Summer me, Winter me. On est d’emblée séduit par la voix suave et souple de Stacey Kent qui chaloupe sur un doux rythme de samba. Les notes du piano cristallin et solaire semblent gorgées de chaleur.

La chanteuse poursuit avec La valse des Lilas, la superbe ballade composée par Michel Legrand en 1955 qu’elle interprète en français. Sa voix lumineuse se pare d’émotion puis le saxophone expose la mélodie avec sobriété.

Le répertoire propose ensuite Thinking About The Rain, titre composé en 2017 par Jim Tomlinson avec des paroles de Cliff Goldmacher. La chanson est ici transposée sur un très lent tempo de valse. La voix lyrique et délicate échange avec la flûte de Jim Tomlinson dont les notes surfent sur les vagues du ravissement. La chanteuse enchaîne sur le tempo swinguant du titre Under Paris Skies, version anglaise de Sous le ciel de Paris. Soutenue par la contrebasse, la voix enjouée cède la parole au saxophone ténor très lestérien.

Plus loin, c’est If You Go Away, une version poignante du Ne me quitte pas de Jacques Brel que Stacey Kent interprète en anglais. La pureté de sa voix est mise en valeur par l’accompagnement raffiné des cordes et la délicatesse du toucher du piano.

La guitare de Jim Tomlinson assure le balanço sur Happy Talk de Richard Rodgers et Oscar Hammerstein. Après une intervention pétillante et sautillante, la voix au timbre charmeur de la chanteuse cède la place au saxophone ténor à la sonorité feutré et élégante qui prend une courte improvisation, comme un clin d’œil à Stan Getz, maître incontesté des sons pastels et bluesy.

Sur Show Me de Frederick Loewe, Stacey Kent accompagnée par le trio piano/contrebasse/batterie s’exprime sur un tempo jazzy plus rapide et son chant restitue l’expressivité de la comédie musicale. Son interprétation malicieuse met en évidence ses qualités vocales. Sa diction parfaite permet de saisir avec précision le texte de Alan Jay Lerner. Sur un doux tempo de valse, la voix sensuelle de la chanteuse murmure ensuite le romantique Postcard Lovers de Tomlinson et Ishiguro. Les arrangements et les interventions de la flûte contribuent à la dimension poétique du morceau.

Puis le violoncelle introduit la composition de Tom Jobim, Corcovado. La voix de la chanteuse prend le relai et caresse avec félicité et tendresse ce standard de la bossa nova. Le saxophone ténor à la sonorité vaporeuse lui succède avec un solo aérien qui renforce l’impression de légèreté et de délicatesse du propos musical.

Avec profondeur et chaleur, la douce voix de Stacey Kent murmure ensuite voluptueusement la ballade de Jim Tomlinson et Cliff Goldmacher, A Song That Isn’t Finished yet.

L’album se termine avec la deuxième version de Ne Me Quitte Pas, la composition de Jacques Brel que Stacey Kent interprète en duo avec le piano et en français cette fois. Le climat se fait singulier, presque dramatique, le chant épuré se tend, l’émotion affleure.

Rendez-vous le 13 mai 2024 au Théâtre de l’Odéon à Paris dans le cadre du festival Jazz à St-Germain-des-Prés où la chanteuse se produira avec un quatuor à cordes, le 16 mai 2024 à l’Espace Marcel Carné à Saint-Michel-sur-Orge.

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